Ce projet s’inspire de Max et les Maximonstres, de Calvin & Hobbes, de mon intérêt pour les cétacés et de mon propre fils. Je l’imagine dans un format carré d’environ 24x24 cm, avec des illustrations l’échelle 1:1, la plupart occupant toute la page de droite, quelques autres un quart de page.
C’est un projet en quête d’éditeur. Contactez-moi à l’adresse frannbd [arobase] pm [point] me s’il vous intéresse.
Vu le format d’origine de la plupart des illustrations, cette histoire s’apprécie mieux sur une tablette ou un ordinateur. Ou en livre, si je trouve un éditeur :)
Aujourd’hui, Basile regarde le grand livre des cétacés avec Papa.
Les cétacés, ce sont toutes les sortes de dauphins et de baleines.

Il y en a beaucoup de sortes, beaucoup plus que dans l’imagier de Basile.

Certains ont des noms rigolos, comme le globicéphale.

« Et là, c’est un cachalot. Il plonge dans les profondeurs, dit Papa.
- C’est quoi, les pots frondeurs ? demande Basile.
- Les profondeurs, c’est quand on va très loin sous l’eau, répond Papa. D’ailleurs, c’est l’heure de ton bain !
- Oh, non ! Je veux encore regarder le livre.
- Et si tu jouais avec ton dauphin bleu dans le bain ? »
Basile est d’accord.


Dans le bain, Basile regarde son dauphin bleu.
« Toi, mon dauphin bleu, je crois que t’es pas un dauphin. Tu ressembles plutôt à un marsouin », songe Basile.

« Allez, petit marsouin ! Maintenant, plonge dans les profondeurs. »

Pssschhhiou ! Le marsouin jaillit hors de l’eau, comme un vrai marsouin.

« Allez ! Encore une fois. »

Oh !
Le petit marsouin bleu de Basile est devenu…
un vrai marsouin !

Plouf ! Le marsouin plonge. Ça éclabousse !

« Tu es devenu un vrai marsouin, petit marsouin ! s’étonne Basile.
- On joue ? répond le marsouin. »

« Oui ! s’exclame Basile. On va se lancer le poisson rose. »

« Attends… on risque d’éclabousser par terre, hésite Basile. Et ça, c’est interdit. »

« Je sais ce qu’on va faire !
On va tirer le rideau. »

« Voooiiilà. »

« Roh ! Il marche pas bien, ce rideau », s’agace Basile.
Soudain, le marsouin plonge et disparaît sous l’eau.

« Bah, tu es parti, marsouin ? » s’étonne Basile.
L’eau du bain s’agite en petites vaguelettes. C’est ça qui a fait peur au marsouin ?

Qu’est-ce que c’est ? Le marsouin ? Mais non ! Un animal bien plus gros émerge derrière Basile.
C’est une orque !
« Tu n’aurais pas vu passer mon dîner ? »
demande l’énorme cétacé aux dents pointues.

« Euh… tiens ! Si tu as faim, mange un poisson »,
propose Basile.

Beurk !
L’orque n’a pas aimé du tout. Ça ne se mange pas, les poissons en plastique !

Splash !
L’orque plonge et sa large nageoire caudale disparaît dans une grande gerbe d’eau.

« L’orque est partie sans nettoyer ses bêtises »,
pense Basile.
« Papa ne va pas être content ! »

Oh, oh… Basile sent à nouveau frémir l’eau de la baignoire. On dirait qu’une créature encore plus grosse vient rendre visite à Basile…

Ouah !
C’est un cachalot !

« Toi aussi, tu es venu jouer ? demande Basile.
- Oh, non, répond le cachalot. Je suis bien trop à l’étroit.
- Alors, tu peux me faire descendre ? J’ai même pas peur, mais tout doucement, pour ne pas éclabousser.
- D’accord. »

Le cachalot fait bien attention à descendre doucement, mais au dernier moment…
Pssschhh !
…une puissante trombe d’eau jaillit de son évent. Ça éclabousse partout !
Cette fois, c’est sûr, Papa va râler.

Justement, Papa a entendu du bruit. Il surgit dans la salle de bain.
« Mais… qu’est-ce qui s’est passé, ici ? »

« C’est pas moi ! s’exclame Basile. Il y avait une orque, elle a sauté comme ça ! »

« Et puis après, il y a eu un cachalot, il est sorti de l’eau comme ça ! »

« C’est vrai, même qu’il était gros cooomme ça ! »

« Ah oui ? répond Papa. Et il est parti où, alors, ce cachalot si gros ? »

« Euh… dans les profondeurs »,
répond Basile.

